Pas de retraite pour le sexe

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Encore jeune dans la tête et les ressentis corporels

Encore jeune dans la tête et les ressentis corporels

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Anne-Marie Lando Wacker et Mireille Baumgartner devant présentation
Anne-Marie Lando Wacker et Mireille Baumgartner devant présentation

Sexualité chez la personne âgée en Institution (EMS)

Alors que nous vivons à une époque où la sexualité est omniprésente, il est étrange et paradoxal de constater combien parler de sexualité reste malgré tout tabou. Il est difficile d'aborder un sujet aussi intime d'autant plus si la sexualité est reliée aux personnes âgées.

Et pourtant cette sexualité existe, avec ses caractéristiques et ses beautés. Face au vieillissement de la population, il est important de reconnaître le droit à l'amour, à l'érotisme, au plaisir jusqu'au dernier moment de la vie. La sexualité est une pulsion de vie qui nous accompagne de la naissance à la mort.  Tant que nous vivons, cette énergie circule et se manifeste au travers d'un corps qui prends, donne, reçoit, caresse, jouit…

Si le rapport au corps a certes subit de nombreuses pertes, l'esprit lui, reste souvent vif et cette vivacité permet au corps de garder la flamme du désir. C'est l'accordage et l'acceptation de s'adapter à une sexualité plus sensorielle et qualitative en lâchant la  performance qui permet de garder vivante cette pulsion vivifiante.

Depuis l'antiquité des élans successifs de libération puis de répression ont marqué l'histoire de la sexualité. Alors que dans les années 70' sexualité rimait avec plaisir, liberté, expérimentation, mariage open, on assiste à un retour de balancier depuis les années 90’. L'arrivée du Sida entre autre a contribué à un fort ralentissement de cette euphorie. Ce retour au puritanisme, influencé par les peurs de notre époque, se confronte avec une réalité où le sexe est à portée d'un clic et inonde les médias. L'érotisme s'exhibe sur les affiches publicitaires mais les corps ridés exprimant le désir et le plaisir sexuel restent totalement invisibles, comme si la sexualité était le seul privilège des jeunes.

Lorsqu'il est abordé, le thème de la sexualité des aînés concerne uniquement les seniors, « les jeunes vieux », c'est-à-dire ceux qui ont la santé, une apparence physique jeune et un certain pouvoir économique. Ceux qui sont moins actifs et autonomes, les « vrais vieux » ne sont pas considérés comme des êtres sexués et désirants.

La vision d’une vieillesse délivrée des passions et des tentations de la chair, si elle est contestée, reste encore très présente. Le mythe de « l’asexualité des aînés »,  entraîne la culpabilité et la honte pour ceux qui conservent un intérêt pour la sexualité notamment lorsqu’ils vivent en EMS.

Cependant de nouveaux défis nous attendent car les soixante-huitards d'hier sont devenus les soixantenaires d'aujourd'hui. Les « jeunes vieux » de la génération "jouir sans entrave" seront la population des établissements médico-sociaux de demain. La levée de certains tabous, les progrès médicaux et le confort  social leur a permis de vivre plus librement leur sexualité. Ils arrivent avec de nouvelles exigences et la volonté de vivre une sexualité active comme un droit plus conscient.

Devant ces nouvelles attentes, le thème de la sexualité des aînés va devenir un sujet de réflexion dans de nombreuses institutions. Cette opportunité de vaincre un nouveau tabou est réjouissante, car accepter l’expression de la sexualité c’est améliorer la qualité de la vie.

Permettre la sexualité en institution demandera de penser l'intimité dans les établissements en séparant lieux privés et lieux publics. Il faudra créer des espaces où la personne âgée  pourra se retrouver seule avec elle-même ou concevoir des lieux propices à la rencontre intime des résidents qui le souhaitent. Prendre le risque de ne pas tout contrôler, laisser une place à une vie secrète, aux portes closes et aux lumières éteintes.

Des études commencent à voir le jour pour recenser le pourcentage de manifestations explicites d'une génitalité vécue en EMS dont le personnel a été témoin. Les cas ne sont pas isolés et le personnel est souvent désemparé et peu préparé à réagir. Ces situations génèrent des émotions qu'il faut gérer face à soi-même, mais surtout face aux familles des résidents qui ont de la peine à accepter qu'un de leur parent puisse tomber amoureux et s'emparent du droit de barrer la route à leurs élans.

Pour que la sexualité vécue au crépuscule de la vie ne soit pas réprimée par méconnaissance, il est souhaitable et souhaité par de nombreux acteurs de santé en charge des personnes âgées, de bénéficier d'une formation continue où les situations puissent être analysées et comprises dans une vision de mieux être des résidents.

La sexualité des personnes âgées interroge toujours sur sa propre sexualité et pour pouvoir l'envisager, il est incontournable de se situer face au rapport à son propre corps et d'être au clair sur ses croyances.

Le XXème siècle a été le siècle de la jeunesse, le XXIème siècle sera celui des personnes âgées. Sommes-nous prêts à vaincre le tabou que représente la sexualité des aînés?

Sexualité chez la personne âgée en Institution (EMS)

Alors que nous vivons à une époque où la sexualité est omniprésente, il est étrange et paradoxal de constater combien parler de sexualité reste malgré tout tabou. Il est difficile d'aborder un sujet aussi intime d'autant plus si la sexualité est reliée aux personnes âgées.

Et pourtant cette sexualité existe, avec ses caractéristiques et ses beautés. Face au vieillissement de la population, il est important de reconnaître le droit à l'amour, à l'érotisme, au plaisir jusqu'au dernier moment de la vie. La sexualité est une pulsion de vie qui nous accompagne de la naissance à la mort.  Tant que nous vivons, cette énergie circule et se manifeste au travers d'un corps qui prends, donne, reçoit, caresse, jouit…

Si le rapport au corps a certes subit de nombreuses pertes, l'esprit lui, reste souvent vif et cette vivacité permet au corps de garder la flamme du désir. C'est l'accordage et l'acceptation de s'adapter à une sexualité plus sensorielle et qualitative en lâchant la  performance qui permet de garder vivante cette pulsion vivifiante.

Depuis l'antiquité des élans successifs de libération puis de répression ont marqué l'histoire de la sexualité. Alors que dans les années 70' sexualité rimait avec plaisir, liberté, expérimentation, mariage open, on assiste à un retour de balancier depuis les années 90’. L'arrivée du Sida entre autre a contribué à un fort ralentissement de cette euphorie. Ce retour au puritanisme, influencé par les peurs de notre époque, se confronte avec une réalité où le sexe est à portée d'un clic et inonde les médias. L'érotisme s'exhibe sur les affiches publicitaires mais les corps ridés exprimant le désir et le plaisir sexuel restent totalement invisibles, comme si la sexualité était le seul privilège des jeunes.

Lorsqu'il est abordé, le thème de la sexualité des aînés concerne uniquement les seniors, « les jeunes vieux », c'est-à-dire ceux qui ont la santé, une apparence physique jeune et un certain pouvoir économique. Ceux qui sont moins actifs et autonomes, les « vrais vieux » ne sont pas considérés comme des êtres sexués et désirants.

La vision d’une vieillesse délivrée des passions et des tentations de la chair, si elle est contestée, reste encore très présente. Le mythe de « l’asexualité des aînés »,  entraîne la culpabilité et la honte pour ceux qui conservent un intérêt pour la sexualité notamment lorsqu’ils vivent en EMS.

Cependant de nouveaux défis nous attendent car les soixante-huitards d'hier sont devenus les soixantenaires d'aujourd'hui. Les « jeunes vieux » de la génération "jouir sans entrave" seront la population des établissements médico-sociaux de demain. La levée de certains tabous, les progrès médicaux et le confort  social leur a permis de vivre plus librement leur sexualité. Ils arrivent avec de nouvelles exigences et la volonté de vivre une sexualité active comme un droit plus conscient.

Devant ces nouvelles attentes, le thème de la sexualité des aînés va devenir un sujet de réflexion dans de nombreuses institutions. Cette opportunité de vaincre un nouveau tabou est réjouissante, car accepter l’expression de la sexualité c’est améliorer la qualité de la vie.

Permettre la sexualité en institution demandera de penser l'intimité dans les établissements en séparant lieux privés et lieux publics. Il faudra créer des espaces où la personne âgée  pourra se retrouver seule avec elle-même ou concevoir des lieux propices à la rencontre intime des résidents qui le souhaitent. Prendre le risque de ne pas tout contrôler, laisser une place à une vie secrète, aux portes closes et aux lumières éteintes.

Des études commencent à voir le jour pour recenser le pourcentage de manifestations explicites d'une génitalité vécue en EMS dont le personnel a été témoin. Les cas ne sont pas isolés et le personnel est souvent désemparé et peu préparé à réagir. Ces situations génèrent des émotions qu'il faut gérer face à soi-même, mais surtout face aux familles des résidents qui ont de la peine à accepter qu'un de leur parent puisse tomber amoureux et s'emparent du droit de barrer la route à leurs élans.

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Mireille Baumgartner

mb@sex-o-log.ch
032 / 325 12 36

Anne-Marie Lando Wacker

amlw@sex-o-log.ch
079 / 892 06 25
Jura suisse

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